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Réponse :
La femme voit son destin confondu avec celui de la maternité. Celui de l'homme au contraire est celui du travail. La femme est d'abord épouse et mère. C'est une différenciation à combattre. Même le code civil déclare que la femme a vocation d'épouse pour procréer. Elle n'aurait pas le droit de disposer d'elle-même. Cela ressemble à une forme d'esclavage puisqu'elle est condamnée dès qu'elle déroge à cette règle et en avortant, elle se retrouve aux assises. Comment les accusées pourraient-elles parler ici de leur corps ? Comment s'exprimer devant des hommes pour se justifier de leur choix ? Qui pourrait imaginer des hommes devant un tribunal de femmes s'ils avaient disposé de leur corps ? Voyez l'inégalité de traitement.
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