👤

C'est pour demain c'est URGEEENT .MERCI D'AVANCE A CELUI OU CELLE QUI MAIDERAS SA SERAS SUPER!!!!!!!

[…] À chaque palier, sur une affiche collée au mur, face à la cage de
l’ascenseur, l’énorme visage vous fixait du regard. C’était un de ces portraits
arrangés de telle sorte que les yeux semblent suivre celui qui passe. Une légende,
sous le portrait, disait : BIG BROTHER VOUS REGARDE.
À l’intérieur de l’appartement de Winston, une voix sucrée faisait entendre une
série de nombres qui avaient trait à la production de la fonte. La voix provenait
d’une plaque de métal oblongue, miroir terne encastré dans le mur de droite.
Winston tourna un bouton et la voix diminua de volume, mais les mots étaient
encore distincts. Le son de l’appareil (du télécran, comme on disait) pouvait être
assourdi, mais il n’y avait aucun moyen de l’éteindre complètement. Winston se
dirigea vers la fenêtre. Il était de stature frêle, plutôt petite, et sa maigreur était
soulignée par la combinaison bleue, uniforme du Parti. Il avait les cheveux très
blonds, le visage naturellement sanguin, la peau durcie par le savon grossier, les
lames de rasoir émoussées et le froid de l’hiver qui venait de prendre fin.
Au-dehors, même à travers le carreau de la fenêtre fermée, le monde paraissait
froid. Dans la rue, de petits remous de vent faisaient tourner en spirale la
poussière et le papier déchiré. Bien que le soleil brillât et que le ciel fût d’un bleu
dur, tout semblait décoloré, hormis les affiches collées partout. De tous les
carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y
en avait un sur le mur d’en face. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la
légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston. Au
niveau de la rue, une autre affiche, dont un angle était déchiré, battait par àcoups dans le vent, couvrant et découvrant alternativement un seul mot :
ANGSOC. Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une
mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était la
patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles
n’avaient pas d’importance. Seule comptait la Police de la Pensée.
Derrière Winston, la voix du télécran continuait à débiter des renseignements sur
la fonte et sur le dépassement des prévisions pour le neuvième plan triennal. Le
télécran recevait et transmettait simultanément. Il captait tous les sons émis par
Winston au-dessus d’un chuchotement très bas. De plus, tant que Winston
demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi
bien qu’entendu. Naturellement, il n’y avait pas moyen de savoir si, à un moment
donné, on était surveillé. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la
Pensée se branchait-elle sur une ligne individuelle quelconque, personne ne
pouvait le savoir. On pouvait même imaginer qu’elle surveillait tout le monde,
constamment. Mais de toute façon, elle pouvait mettre une prise sur votre ligne
chaque fois qu’elle le désirait. On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient
instinct,

Quels est le temps verbal principalement utiliser?Indique la valeur principalement utiliser?
Dans ce roman sur qu'elle valeurs est fondée la société. Explique ta réponse?
Une voix sucrée faisait entendre .Donne un synonyme du mot sucrée dans le contexte de l'extrait?


Répondre :

Réponse :Bonjour

Explications :

1. Le temps principal est l'IMPARFAIT : Valeur : temps de la narration, actions qui durent longtemps ou sont habituelles, répétées.

2. Tu cherches ahhaha tout ce qui a un lien à la société, parfois c'est métaphorique, cherche bien. (indice : la surveillance....)

3.Une voix sucrée est une voix mielleuse, doucereuse

Merci d'avoir visité notre site, qui traite de Français. Nous espérons que les informations partagées vous ont été utiles. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou besoin d'assistance. À très bientôt, et pensez à ajouter notre site à vos favoris !


Go Class: D'autres questions