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Bonjour,
Maupassant écrit que Philippe Rémy regarde Simon d’un air bon, il est donc compatissant parce qu’il demande à l’enfant pourquoi il pleure, et dévoué parce qu’il prend le temps de le consoler et de le ramener chez lui. Mais ce geste est intéressé : Philippe Rémy espère avoir une aventure avec la mère de Simon, la Blanchotte, une très jolie femme.
Pourtant, quand il la voit, il est ému par sa détresse et par sa dignité : il a donc honte de ses pensées, et ment par délicatesse en prétendant que son enfant s’était égaré. Il est donc sensible, poli et délicat. Quand Simon dit la vérité à sa mère et qu’elle manque défaillir, Philippe Rémy perçoit sa gêne et s’empresse de les laisser, autre preuve de délicatesse.
Lorsque Simon lui demande brusquement s’il veut bien être son père, Philippe Rémy prend le parti d’en rire pour mettre la mère à l’aise, mais il se montre sérieux en s’occupant ensuite de Simon comme un père, en l’emmenant se promener, en discutant avec lui, etc...
Philippe Rémy est respectueux des usages : lorsque ses amis forgerons lui font clairement comprendre qu’ils soutiendront son mariage, il se fait beau, autant que possible, pour demander sa main à la Blanchotte. Il aime sincèrement Simon et promet de le défendre contre les voyous de son école.
Pourquoi tant de bonté de Philippe Rémy envers un enfant sans père ?
Il y a deux raisons, selon Maupassant :
1) le forgeron est lui aussi nouveau dans le village (il n’a donc pas la mentalité mesquine des habitants du coin),
2) son nom de famille est... un prénom. Au XIXème siècle, c’était caractéristique des enfants trouvés et abandonnés devant les portes des églises : on leur donnait le nom du saint du jour dans le calendrier. Donc Philippe Rémy est lui-même un enfant sans père, d’où sa compassion pour Simon, il veut lui éviter de vivre la même enfance que lui.
Bon après-midi !
Maupassant écrit que Philippe Rémy regarde Simon d’un air bon, il est donc compatissant parce qu’il demande à l’enfant pourquoi il pleure, et dévoué parce qu’il prend le temps de le consoler et de le ramener chez lui. Mais ce geste est intéressé : Philippe Rémy espère avoir une aventure avec la mère de Simon, la Blanchotte, une très jolie femme.
Pourtant, quand il la voit, il est ému par sa détresse et par sa dignité : il a donc honte de ses pensées, et ment par délicatesse en prétendant que son enfant s’était égaré. Il est donc sensible, poli et délicat. Quand Simon dit la vérité à sa mère et qu’elle manque défaillir, Philippe Rémy perçoit sa gêne et s’empresse de les laisser, autre preuve de délicatesse.
Lorsque Simon lui demande brusquement s’il veut bien être son père, Philippe Rémy prend le parti d’en rire pour mettre la mère à l’aise, mais il se montre sérieux en s’occupant ensuite de Simon comme un père, en l’emmenant se promener, en discutant avec lui, etc...
Philippe Rémy est respectueux des usages : lorsque ses amis forgerons lui font clairement comprendre qu’ils soutiendront son mariage, il se fait beau, autant que possible, pour demander sa main à la Blanchotte. Il aime sincèrement Simon et promet de le défendre contre les voyous de son école.
Pourquoi tant de bonté de Philippe Rémy envers un enfant sans père ?
Il y a deux raisons, selon Maupassant :
1) le forgeron est lui aussi nouveau dans le village (il n’a donc pas la mentalité mesquine des habitants du coin),
2) son nom de famille est... un prénom. Au XIXème siècle, c’était caractéristique des enfants trouvés et abandonnés devant les portes des églises : on leur donnait le nom du saint du jour dans le calendrier. Donc Philippe Rémy est lui-même un enfant sans père, d’où sa compassion pour Simon, il veut lui éviter de vivre la même enfance que lui.
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