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La fable "la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf" est la troisième du livre I des fables de La Fontaine. Le titre est à lui seul l'objet explicite de la fable et l'on s'étonne d'entrée devant un tel contraste et une telle vanité. Un contraste pour faire rire ou pour faire réfléchir ? On peut s'interroger sur le projet de La Fontaine en étudiant d'abord le récit d'une scène insolite et d'un dialogue qui l'est davantage. Nous étudierons ensuite la portée de l'ironie du fabuliste qui dénonce à sa manière l'envie et la vanité de l'ambition que dénonçaient dans un genre plus sérieux les prédicateurs de son temps comme Bossuet ou avec l'art du portrait la Bruyère dans le chapitre des Caractères.
I. Une scène insolite, un dialogue étonnant
- le contraste des animaux*
- le portrait moral de la grenouille
- le rôle du discours direct
II. Une morale explicite
- l'ironie
- la critique de comportement sociaux
- l'art du fabuliste : distraire et faire réfléchir
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