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Bonjour, j'ai un devoir en français mais je n'y arrive vraiment pas pouvez vous m'aidez s'il vous plaît ?
C'est sur la nouvelle de matin brun. Voilà les questions
À quelle endroit les personnages de l'histoire se retrouve-t-ils souvent ?
A quelle moment de la journée se retrouvent t'ils?

Que sait on des 2 personnages principaux ?


Merci d'avance :)


Répondre :

Le narrateur et son meilleur ami Charliediscutent par une belle journée ensoleillée. Charlie annonce que son chien aété piqué, faute d’être brun. Un mois auparavant, l’État a d’abord décrété lasuppression des chats qui ne sont pas bruns, en justifiant cette décision par leursurpopulation, et par le fait que les chats bruns valent mieux que les autres.En effet, les chats bruns « s’adapt[er]aient mieux à notre vie citadine, […][auraient] des portées peu nombreuses et […] mange[r]aient beaucoupmoins ». Le narrateur avait ainsi dû se débarrasser de son chat blanc àtaches noires. La mesure ne l’avait pas choqué plus que ça : « Mafoi, un chat c’est un chat », et bien que touché par la séparation d’avec sonanimal de compagnie, il l’oublie vite.

La nouvelle mesure qu’il apprend interdisanttous les chiens qui ne sont pas bruns le surprend davantage, mais le ton prispar Charlie pour lui annoncer la nouvelle le rassure. Il reconnaît dans sondiscours celui qu’il avait lui-même tenu pour son chat et se convaincfinalement de la pertinence de la mesure : il est sûrement vrai que leschiens bruns sont plus résistants que les autres.

L’État instaure ensuite une censure contre lequotidien de la ville qui s’est opposé à cette mesure prise contre des chiensinnocents, et le journal est remplacé par les Nouvelles Brunes. Le narrateur justifie cette mesure par la confusionque le journal instaurait auprès de la population qui allait jusqu’à cacher leschiens non bruns. Le narrateur est cependant gêné de lire ces Nouvelles Brunes mais, faute de réactionde son entourage qui continue à vivre comme si de rien n’était, il finit pars’apaiser. La censure s’étend cependant et concerne désormais jusqu’aux bibliothèques :les maisons d’éditions du même groupe financier que le quotidien de la villesont poursuivies en justice, accusées d’user des termes « chat » et« chien » sans les assortir du mot « brun ». Charlie et lenarrateur commencent donc à prendre leurs précautions, ajoutant l’adjectif« brun » à tout ce qu’ils disent afin d’être bien vus et laisséstranquille. Le gain, par la suite, de leur premier tiercé brun leur faitoublier « les tracas des nouvelles réglementations ».

Les deux amis finissent par acheter un chat etun chien bruns pour rentrer dans la norme. Ils se présentent leurs animaux decompagnie respectifs en regardant la finale de la Coupe des coupes chez lenarrateur. À ce moment-là, ils se sentent en sécurité et commencent à croirequ’il suffit finalement de rentrer dans les normes imposées par l’État nationalsans se poser trop de questions, se disant que, finalement, les personnespleurant leurs animaux morts suite à la loi n’avaient qu’à se plier aux règles.

Ce sentiment est cependant de courte durée. Eneffet, quand le narrateur se retrouve chez Charlie pour une partie de belote, desmiliciens s’introduisent dans son appartement après avoir fait voler en éclatsla porte de son appartement. Le narrateur s’éclipse discrètement et apprend enécoutant des bribes de conversation qu’avoir eu un animal non brun même avantla mesure constitue désormais un délit. Charlie, ayant eu un labrador noiravant son chien brun, a donc enfreint une réglementation qui s’applique defaçon rétrospective. Le narrateur prend alors conscience qu’il a égalementcommis un délit puisqu’il avait auparavant un chat blanc. En écoutant RadioBrune, la nouvelle se voit confirmée et le narrateur apprend que cinq centspersonnes ont déjà été arrêtées – dont Charlie. La mesure s’étend plus loin encorepuisque tous les proches de toutes les personnes ayant eu un animal autre quebrun risquent également « de graves ennuis ».

La nouvelle se termine par un monologue dunarrateur qui prend finalement conscience que l’État national exagère et qu’ilaurait dû réagir dès le départ, avant que tout ne prenne une pareille ampleur ;hélas, le quotidien et les soucis ont tôt fait de faire baisser les brasdéplore-t-il. La nouvelle se termine sur des coups frappés à la porte dunarrateur, ce qui laisse la tension à son comble.

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