Réponse :
Explications :
Sous le couvert des pins
Expose que la situation se passe dans une forêt constituée de pins. Le couvert, ce sont les ramures et feuillages des arbres qui forment comme une couverture de verdure.
La vie se réduit à des gestes vitaux
Les gestes vitaux sont les geste qui permettent de porter secours à des personnes blessées : Déficience cardiaque, respiratoire, saignement.
Dans ce texte, et par analogie, les gestes vitaux sont ceux qui vont être décrits plus loin. Ces gestes du quotidien permettront à ceux qui les pratiqueront de se sentir en vie.
C'est à prendre au second degré.
Le temps arraché aux corvées quotidiennes est occupé au repos, à la contemplations et aux menues jouissances.
Dans ce sous bois, éloigné de tout et de tous, il n'y a rien de 'vital' à faire sinon à laisser passer le temps, ce qui permet de se reposer, de réfléchir, et de faire quelques petites choses qui apportent de petits plaisirs. Ces choses vont être décrites dans le paragraphe suivant.
Lire, tirer de l'eau, couper le bois, écrire, et verser le thé, deviennent des liturgies.
C'est la liste des menues occupations qui procurent de menus plaisirs ou jouissances (par exagération) :
Lire, sortir de sa lecture pour puiser de l'eau qui va servir à faire le thé, couper le bois pour faire un feu pour chauffer le thé, écrire en attendant que le thé se prépare, et enfin profiter du thé en le servant.
Ces gestes 'deviennent des liturgies'
Dans ce sous bois, comme il n'y a rien à faire de particulier, le thé apparaît comme une cérémonie bien organisée, répondant à des règles précise. L'auteur compare cette cérémonie au déroulement d'une messe à l'église où tout est ordonné et où rien ne change.
RÉSUME
Mis à part, dans la forêt, le temps semble suspendu. Il n'y a rien à faire qu'à lire, écrire ou penser. Puis, par habitude, on prépare le thé comme s'il s'agissait d'une cérémonie essentielle, une habitude vitale.