Réponse :
Voltaire utilise l’ironie et la moquerie pour dénoncer Fréron qui était un critique littéraire, contemporain de Voltaire. Fréron combattait les Encyclopédistes et donc, les idées de Voltaire.
Voltaire a voulu ridiculiser Fréron, parce qu’il combattait ses idées, en disant qu’il était plus nuisible et mortel qu’un serpent puisque c’est lui qui au final empoisonne l’animal.
Explications :
Pour ma part, ça me fait rire. Un serpent qui pique (qui mord normalement) devrait tuer. Mais ici, c’est le contraire. C’est l’homme qui empoisonne l’animal. Ce qui veut dire que Fréron produit un poison bien plus nocif que celui d’un serpent.
C’est un poème engagé.
Cette image d’un homme et d’un serpent n’est pas de Voltaire mais d’Esope (Fables), écrivain grec du VII siècle avant J.-C. ; Voltaire a traduit tout simplement Esope mais à la place du mot de Cappadocien, il a mis le nom de Jean Fréron.
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