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Réponse :
Bonjour,
1)
Le texte est extrait du roman L’enfant et la Rivière écrit par Henri Bosco. ( édité par Gallimard)
2)
L’aventure se situe sur une plage « sur le sable » . « Je sortis de ma retraite et revins vers la plage » . Le narrateur est caché, il observe une île. « En face, l’île restait silencieuse. »
3)
Dans le texte, les autres mots de la famille de « solitaire » sont « seul » et « solitude » .
4)
Champ lexical de la nature dans le texte : « rivière » , « plage » , « île » , « oiseau » , « arbres » , « feuillage » , « fourré épineux » .
5)
Le lieu me semble hostile car le narrateur le décrit comme « menaçant » . Et, lorsqu’il se réveille, son coeur bat, il n’est pas à l’aise, il dit « ce que je découvris m’épouvanta » . Il a peur dans ce milieu.
6)
Dans le premier paragraphe, le temps employé est l’imparfait de l’indicatif. C’est le temps de la narration, l’auteur raconte ce qu’il a vécu, il en fait la description.
7)
l 1-17 : Le narrateur est inquiet car il est seul face à l’île qu’il observe.
l 18- 32: Le narrateur a peur, il cherche un endroit pour se cacher.
l 33- 50: Le narrateur est effrayé car il a constaté en se réveillant qu’il n’est pas seul, que l’île est habitée.
8)
Les deux signes du danger pour le personnage sont « le fil de fumée » et les traces de pas sur le sable, qui indiquent que l’île est habitée il est donc peut-être en danger.
9)
On peut dire que ce texte est un roman d’aventure car il y a tous les ingrédients d’un roman d’aventure. Le héros est face à une situation dangereuse, il y a du suspens, il est dans un endroit éloigné et il va essayer de trouver des moyens pour s’en sortir.
Ecriture
J’étais terrorisé et je ne savais plus quoi faire. Des images me traversaient la tête. Qui pouvaient bien être les habitants de cette île ? Etais-je en danger ? Devais-je fuir ? La plage était calme. Je n’entendais que le bruit des vagues et celui de quelques oiseaux. Comment dans un tel paysage pouvais-je me sentir si mal à l’aise ?
Je pris la décision d’en savoir plus. Il fallait, malgré ma peur que j’aille les rencontrer. Je décidais donc de me rendre sur l’île. La nature allait m’aider pour construire une embarcation. A l’aide de branchages, de cordes et avec beaucoup de difficultés, je réussis la fabrication d’une sorte de petit radeau. J’étais prêt mais j’hésitais. Fallait-il que j’attende la nuit pour faire cette traversée ?
La solitude qui me pesait depuis des jours se fit plus pesante. Personne pour me conseiller, personne pour m’accompagner dans cette étrange aventure que j’allais vivre. La journée me sembla une éternité et, c’est à la tombée de la nuit que je pris la décision d’y aller. La mer m’angoissait, à chaque coup de rame qui m’approchait de l’île je sentais monter en moi de l’angoisse.
Quand enfin j’arrivais et que je posais mes premiers pas sur le sable de l’île je fus vite rassuré de trouver rapidement un abri. Les arbres étaient nombreux et je pris la décision d’attendre le lever du jour pour exécuter mon projet. Une fois encore, c’est au fond d’un buisson, protégé par les arbres que je trouvai refuge.
Alors, je m’endormis en regardant les étoiles et en rêvant aux futures rencontres pleines de surprises que j’allais vivre. Peut-être allais-je me faire de nouveau amis.
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