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Réponse :
Bonjour,
En Afrique, plus précisément en Afrique noire, on a coutume de dire qu'un vieux qui meurt est une bibliothèque qui brûle. En effet, c'est ou c'était le rôle des anciens de transmettre les histoires et la culture aux plus jeunes. Sachant que les langues africaines noires ne sont pas des langues écrites, mais que malgré cela, il y a des œuvres - contes, histoires, méthodes médicales, enseignement de toute sorte - qui ont été transmises de génération en génération jusqu'à ce jour, on peut effectivement parler de "littérature orale.
Depuis la colonisation, et encore plus, les indépendances, les productions écrites se sont multipliées, mais le fait qu'elles le soient dans la langue du colonisateur laisse à penser qu'il y a déperdition dans le message et que cela reste une expropriation.
Mais vu que les villages ont tendance à se dépeupler et que la modernisation devient de plus en plus en rapide en Afrique, cet argument devient caduque. La transcription écrite des œuvres africaines tend à être mieux acceptée, à prendre une place de plus en plus importante dans les programmes pédagogiques et dans les bibliothèques.
Voilà, un peu long, mais j'espère que c'est cohérent et que cela t'apporte un peu plus de lumière !
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