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1) Relevez dans le texte un verbe conjugué à l’impératif présent et un verbe conjugué au subjonctif présent. Pensez à indiquer la ligne.
ACTE III scène 13 : SCÈNE DERNIÈRE
SCAPIN, CARLE, GÉRONTE, ARGANTE, etc.
SCAPIN, apporté par deux hommes, et la tête entourée de linges, comme s’il avait été blessé.- Ahi, ahi. Messieurs, vous me voyez... Ahi, vous me voyez dans un étrange état. Ahi. Je n’ai pas voulu mourir, sans venir demander pardon à toutes les personnes que je puis avoir offensées. Ahi. Oui, messieurs, avant que de rendre le dernier soupir, je vous conjure de tout mon cœur, de vouloir me pardonner tout ce que je puis vous avoir fait, et principalement le seigneur Argante, et le seigneur Géronte. Ahi.
ARGANTE.- Pour moi, je te pardonne ; va, meurs en repos.
SCAPIN.- C’est vous, Monsieur, que j’ai le plus offensé, par les coups de bâton que...
GÉRONTE.- Ne parle point davantage, je te pardonne aussi.
SCAPIN.- Ç’a été une témérité bien grande à moi, que les coups de bâton que je...
GÉRONTE.- Laissons cela.
SCAPIN.- J’ai en mourant, une douleur inconcevable des coups de bâton que...
GÉRONTE.- Mon Dieu, tais-toi.
SCAPIN.- Les malheureux coups de bâton que je vous...
GÉRONTE.- Tais-toi, te dis-je, j’oublie tout.
SCAPIN.- Hélas quelle bonté ! Mais est-ce de bon cœur, Monsieur, que vous me pardonnez ces coups de bâton que...
GÉRONTE.- Eh oui. Ne parlons plus de rien ; je te pardonne tout, voilà qui est fait.
SCAPIN.- Ah, Monsieur, je me sens tout soulagé depuis cette parole.
GÉRONTE.- Oui ; mais je te pardonne, à la charge que tu mourras.
SCAPIN.- Comment, Monsieur ?
GÉRONTE.- Je me dédis de ma parole, si tu réchappes.
SCAPIN.- Ahi, ahi. Voilà mes faiblesses qui me reprennent.
ARGANTE.- Seigneur Géronte, en faveur de notre joie, il faut lui pardonner sans condition.
GÉRONTE.- Soit.
ARGANTE.- Allons souper ensemble, pour mieux goûter notre plaisir.
SCAPIN.- Et moi, qu’on me porte au bout de la table, en attendant que je meure.
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ACTE III scène 13 : SCÈNE DERNIÈRE

SCAPIN, CARLE, GÉRONTE, ARGANTE, etc.

SCAPIN, apporté par deux hommes, et la tête entourée de linges, comme s’il avait été blessé.- Ahi, ahi. Messieurs, vous me voyez... Ahi, vous me voyez dans un étrange état. Ahi. Je n’ai pas voulu mourir, sans venir demander pardon à toutes les personnes que je puis avoir offensées. Ahi. Oui, messieurs, avant que de rendre le dernier soupir, je vous conjure de tout mon cœur, de vouloir me pardonner tout ce que je puis vous avoir fait, et principalement le seigneur Argante, et le seigneur Géronte. Ahi.

ARGANTE.- Pour moi, je te pardonne ; va, meurs en repos.

SCAPIN.- C’est vous, Monsieur, que j’ai le plus offensé, par les coups de bâton que...

GÉRONTE.- Ne parle point davantage, je te pardonne aussi.

SCAPIN.- Ç’a été une témérité bien grande à moi, que les coups de bâton que je...

GÉRONTE.- Laissons cela.

SCAPIN.- J’ai en mourant, une douleur inconcevable des coups de bâton que...

GÉRONTE.- Mon Dieu, tais-toi.

SCAPIN.- Les malheureux coups de bâton que je vous...

GÉRONTE.- Tais-toi, (impératif présent) te dis-je, j’oublie tout.

SCAPIN.- Hélas quelle bonté ! Mais est-ce de bon cœur, Monsieur, que vous me pardonnez ces coups de bâton que...

GÉRONTE.- Eh oui. Ne parlons plus de rien ; je te pardonne tout, voilà qui est fait.

SCAPIN.- Ah, Monsieur, je me sens tout soulagé depuis cette parole.

GÉRONTE.- Oui ; mais je te pardonne, à la charge que tu mourras.

SCAPIN.- Comment, Monsieur ?

GÉRONTE.- Je me dédis de ma parole, si tu réchappes.

SCAPIN.- Ahi, ahi. Voilà mes faiblesses qui me reprennent.

ARGANTE.- Seigneur Géronte, en faveur de notre joie, il faut lui pardonner sans condition.

GÉRONTE.- Soit.

ARGANTE.- Allons souper ensemble, pour mieux goûter notre plaisir.

SCAPIN.- Et moi, qu’on me porte au bout de la table, en attendant que je meure (subjonctif présent).