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Réponse :comédie en un acte et en prose de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux a été créée par les comédiens italiens en 1725 et publiée à Paris la même année. Beaumarchais a exprimé toute son estime pour cette courte comédie en la qualifiant de « petit bijou ». Cette pièce en onze scènes est à la fois une satire sociale et un regard de moraliste sur l’homme. Marivaux y renouvelle le canevas et les lazzis de la commedia dell’arte pour faire réfléchir les spectateurs à de nouveaux rapports sociaux au moyen de l’utopie. Réutilisant le couple traditionnel maître-valet, Marivaux se livre à deux exercices concomitants : le laboratoire utopique et la comédie de mœurs. Il joue également sur deux registres, le comique et le pathétique. Ces dualités assumées donnent à la pièce son caractère onirique qui permet de mieux faire accepter la critique très novatrice pour l’époque. En effet Marivaux aborde l’aliénation sociale et l’exclusion. Nous pouvons imaginer le choc que durent vivre les spectateurs d’alors devant cette inacceptable invitation à échanger les rôles sociaux, alors même qu’ils refusaient la présence des domestiques en livrée dans l’enceinte théâtrale. Résumé de l’œuvre Le contexte Le lieu utopique Castigat ridendo mores Une « bergerie révolutionnaire » ? Une comédie du siècle des Lumières commençant Résumé de l’œuvre
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