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Bonjour, je suis en seconde, j'ai 15 ans, j'ai des difficulté en Français, je suis dyslexique, dysorthographie, dysphasie sémantico pragmatique, je n'arrive pas à trouver quoi que ce soit pour analyser une nouvelle de Béatrix beck Recensement, guidée par le songe. C'est terrible. Je n'y arrive pas, pourtant, ça fait des heures que je cherche sur Internet. Pouvez-vous m'aider. Je fais un copier coller du texte. Merci d'avance

Séquence 4
Nouvelles réalistes et naturalistes
Recensement
Le père Battelier, qui n’avait jamais été père de personne, d’un âge avancé dans un village reculé,
habitait la dernière maison (maison, masure) avant les champs, dans l’unique rue (rue ? route défoncée)
de ce Saint-Siméon-des-Fagots. Vieux garçon de naissance, pour ainsi dire, et retraité dès l’âge mûr
(retraité de quoi ? va savoir). Son douteux frichti dans sa casserole cabossée. Ours, chez lui jamais un
chat, si ce n’est Léopold, son grossier matou noir comme charbon qui allait muloter et même lapiner
jusque dans la forêt domaniale de Servage. Poules naines, avantageuses, le jaune de leurs œufs est aussi
gros que celui des autres, et elles mangent moins.
Pompe dans le jardinet. Carré de-ci, carré de-çà. Poirier dont les petits fruits durs plaisent aux lapins
et même, cuits dans du vin rouge à onze degrés, au chrétien. Frusques de l’an 40. Mandat mensuel, seule
occasion d’un face-à-face grommelé avec le facteur. Signait BATTELIER en grosses et lentes capitales
d’imprimerie. Avait su lire un peu, autrefois, à l’école, mais depuis tintin et n’en souffrait pas, au
contraire. Si vous travaillez la terre, elle travaille pour vous, l’écrivasserie non. Un journal ne grandit pas
parce que vous l’avez lu, il ne lui pousse pas des photos comme les haricots ou les pois sur les rames. Pas
de purin, pas d’engrais pour forcir un imprimé débile.
Une personne de la ville arrivant pour le recensement, par pure charité on la prévint :
- M. Battelier ne cause à personne mais il a dit comme ça : « Si un malotru ou une malotruie s’avise
de me questionner, je les flingue avec mon semi-automatique. »
Mme Pritte, avec un petit rire un peu frissonnant, répondit :
- Je vais toujours sonner.
Il n’y avait pas de sonnette mais, à son coup léger, la porte s’ouvrit aussitôt. Dans l’encadrement
apparut une jeune fille à la chevelure vaporeuse couleur de soufre, aux yeux gris ciel. Robe à ramages,
spartiates, au poignet un semainier, au cou une rivière (sans doute pas des diamants véritables). Elle
introduisit la visiteuse dans un salon Renaissance, la fit asseoir dans un fauteuil profond. Nom ? Battelier.
Prénom ? Reine. Age ? Vingt et un. Degré d’instruction ? Licence de philo. Sanitaires ? Oui. Salle d’eau.
Profession ? Etudiante. Nombre de pièces ? Quatre ou cinq. Quatre ou bien cinq ? Il y a la chambre
d’enfants, la chambre d’amis, la bibliothèque, la salle de jeu et puis ici. Nombre de personnes habitant la
maison ? J’y vis seule. Depuis quelle date ? J’y suis née. Mais ? Je suis enfant posthume et ma mère est
morte en me mettant au monde. Mais alors qui a pris soin de vous ? Ma tutrice, repartie à Saint-Pierredes-Corps, répondit Reine en versant de l’eau-de-vie dans deux petits verres.
Eva Pritte ressortit grisée d’étonnement, marchant dans une mer de nuages. Sur le pas de leurs portes,
les villageois la félicitèrent :
- Eh bien, vous avez de la chance, il vous a reçue quand même, il ne vous a pas tiré dessus.
- Oui, murmura l’employée de l’état civil, oui j’ai eu de la chance.
Amédée Battelier demeura invisible après le départ de l’enquêteuse. Au bout de trois jours, la porte
enfoncée, le vieil homme fut trouvé mort sur son grabat. L’affreux matou Léopold lui avait offert une
taupe, déposée sur l’oreiller, et, espérant le ranimer, lui léchait le visage. « Non, dit le médecin, non, le
décès a eu lieu bien avant le recensement. »
Léopold s’opposa violemment à la levée du corps, griffa, cracha, mordit. On le chassa à coups de
balai et de bâton. Il s’enfuit la gueule pleine d’imprécations.
Dans un bourg de la région s’ouvrit une épicerie-buvette, « Chez Léopold », tenue par un gros type
noir de poil aux yeux de braise. Grand chasseur et grand coureur de jupons. Chaque année à la Toussaint
il allait déposer un bouquet mahouss au cimetière de Saint-Siméon-des-Fagots, sur la tombe ringarde
d’Amédée Battelier, un cousin paraît-il.
Béatrix BECK, Guidée par le songe, « Recensement », 1991


Répondre :

Réponse : IL faut que tu divises ton texte en trois colonnes de façon à cerner chaque personnage : le père Batelier, la dame du recensement et la jeune fille. Puis, la différence entre la description de la maison réelle de Batelier et la maison telle que décrite par la jeune fille.  Enfin, la fin du batelier et l'arrivée de Léopold.

Je pense que le lien qui unit ces personnages et les "explique", la réponse est dans le titre "Guidée par un songe" et la biographie de l'auteur pour un peu saisir son style d'écriture. Fais ce travail au brouillon . De mon côté, si je parviens à quelque pistes, je t'en fais  part. J'espère qu'il y aura quelqu'un pour t'aider. Quelqu'un ,qui par grande  chance, connaît cette nouvelle. Bon courage. On ne lâche rien!

Explications :