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bonsoir à vous tous est ce que quelqu'un pourrait m'aider svp c'est pour demain

vous devrez écrire une lettre d'une vingtaine de lignes destinés à vos professeurs à fin de les convaincre ne plus vous donner le devoirs pendant le confinement

consignes
texte organisé en paragraphe
respectez les codes de la lettre
trois parties. introduction, développement partie réservée pour développer vos arguments, et introduction
vous devrez utiliser des arguments (idées) appuyés par des exemples
utilisez le pronom personnel (je) car c'est vous qui vous adressez aux professeurs
utilisez un langage courant
utilisez des connecteurs logiques ou mot de liaison
faire attention aux fautes

merci d'avance pour vos aides ​


Répondre :

Réponse :

Lettre ouverte à mes professeurs,

Je sais votre investissement, je connais vos projets de réussite pour vos élèves, je ne doute pas un instant des trésors de pédagogie que vous déployez pour nous afin de garder le contact avec les élèves, pour les encourager et les faire progresser encore mais de grâce, écoutez-moi. Je veux bien travailler mais là, j'avoue avoir une overdose. Chaque professeur, animé de bonnes intentions donne des devoirs, des exercices, des révisions en oubliant plusieurs choses : les professeurs sont plusieurs sur une classe, il n'y a aucune harmonisation dans la cadence et la quantité de travail et nous sommes seuls à la maison devant les travaux à réaliser. Si on ne comprend pas, il n'y a pas forcément un grand frère ou un parent pour nous aider. Nous bloquons sur la quantité de travail, sur les formulations des livres, sur le nombre de questions. Je le dis : je suis découragé(e). Je perds le goût de la découverte et la joie d'apprendre. De grâce : donnez des petits travaux, variez les approches, privilégiez la découverte, les révisions, dosez, dosez, dosez ! Savez-vous que certains professeurs de français très inspirés demandent d'écrire une nouvelle, une pièce de théâtre, une fable !!!! Aujourd'hui, professeur, je vous envoie un poème :

Cet enfant sur ton épaule

Est ta chance et ton fardeau

Terre en quoi l'orchidée brûle

Ne le fatiguez pas de vous

René Char (Le poème pulvérisé)

Explications :