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Réponse :
La rue était déserte, je marchais d'un grand pas. La ville endormie allait se réveiller mais mes insomnies m'amenaient souvent à errer dans les ruelles à l'aube. Les façades obscures avaient les fenêtres éteintes, la lune par endroit, éclairait mon chemin. J'allais le nez au vent, distrait comme de coutume.
Mon pied heurta un petit objet que je ne reconnus pas. Il fallait se baisser, chercher dans le ruisseau. D'ailleurs pour passer inaperçu, il était même plié en deux. Bois ou métal, je n'aurais su le dire. Ma main saisit bien vite cette chose à sa taille. Je dus attendre la clarté d'un lampadaire pour l'identifier.
Je l'ouvris, sa lame toute petite était bien, aiguisée, le manche ouvragé trahissait le bon goût. Il était à la fois joli et fort utile. Sa place était dans une poche. Le perdre comportait un risque, on ne pourrait plus couper une branche, tailler un roseau, greffer , entailler une écorce ou sectionner un noeud. Je l'ai gardé, ce petit canif, je le sens dans ma poche comme un petit ami fidèle prêt à me dépanner.
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