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Bonsoir !
Voici ce que je peux te proposer pour t'aider :
"Chère famille,
Voilà des semaines que je vous ai quitté et pourtant, j’ai l’impression que c’était hier. Vous me manquez déjà, et pourtant, si vous pouviez voir, admirer toutes ces nouvelles perspectives qui s’ouvrent devant moi ! Oh chers parents, si vous aviez pu voir Ellis Island ! Cette fameuse Statue de la Liberté, impérieuse, le bras hissé si haut dans le ciel que nous apercevions à quelques mètres de là. Nous sommes passés à côté en bateau, je me suis senti si petit près d’elle. J’avais le sentiment que mes yeux ne pourraient jamais atteindre son sommet. Nous avons débarqué au port avec quelques migrants venus, comme moi, vivre le Rêve Américain, l’American Dream comme disent les locaux ! Nous étions tous là, plein d’espoir et de rêves, transportant nos baluchons, nos vies entières dans nos sacs comme si nous venions juste de commencer à vivre ! Sur cette île qu’est Ellis Island, nous sentions monter l’immensité de ce qui nous attendait déjà : New York ! Et pourtant, ce n’était que le premier pas d’un difficile parcours vers une vie meilleure. On nous traitait comme ce que nous étions : des étrangers foulant la terre d’un peuple très fier de son développement. Alors, on nous jaugeait, on nous demandait nos papiers, la raison de notre venue, notre état de santé (les plus faibles étaient destinés à repartir, mais nous ne le savions pas encore)… J’ai passé des jours sur cette île, à attendre mon tour, entassé au milieu des autres, et tous les jours, de nouveaux bateaux arrivaient, lâchaient leur flot de nouveaux arrivants, impatients et bouillonnants. Cette île commençait à se refermer sur moi, à entraver mes espoirs… Et pourtant, on m’annonça que c’était bon : je pouvais m’installer en Amérique, on me souhaita même la bienvenue ! Je vous avais fait part, chère famille, de mon désir de découvrir New York, et c’est bien ce que j’ai fait. C’est là-bas que je suis parti poser mon sac, dans un minuscule appartement où les murs tremblent à chaque passage du métro, où les lumières ne s’éteignent jamais, même la nuit. Et je suis parti vagabonder dans les quartiers de la Grosse Pomme : le Bronx, Manhattan, Brooklyn… Tout respire, tout vit, j’entends toutes les langues du monde se mélanger entre elles. L’Amérique a accueilli tant de gens comme moi. Et puis, chers parents, si vous pouviez voir comme leurs immeubles sont grands ! Comme je me sens frêle dans ce nouveau monde… Je suis un anonyme, il y a tant de personnes qu’il nous est impossible de nous croiser deux fois dans la même rue ! Je découvre de nouvelles odeurs, de nouvelles saveurs… New-York ne dort jamais ! J’ai marché dans Central Park, je me suis assis dans l’herbe, endormi sous le soleil avec le sentiment que j’étais chez moi, je n’ai plus qu’à tendre la main vers toutes les opportunités que m’offrent cette ville gigantesque ! Alors soyez rassurés chers parents, je vais bien, je suis heureux, je vais trouver ma place. Je vous écrirai bientôt une nouvelle lettre.
Je vous aime."
N'hésite pas à modifier certaines choses si besoin, j'imagine que ce devoir s'inscrit dans le contexte d'une séquence bien spécifique, si tu vois des choses dont vous avez parlé en cours qui n'apparaissent pas ici, rajoute-les. Ou, au contraire, si tu vois des choses qui sont en contradiction avec ce que vous avez pu voir, supprime-les. De toute façon, ce devoir sera toujours mieux si tu y apportes ta touche personnelle !
Bonne soirée !
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