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Bonjour aider moi svp j ai u' devoir sur Arthur Rimbaud "le dormeur du Val" poésies 1870.
je ne comprend rien le français et sa littérature c est très compliqué pour moi...
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Souriait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côte droit.


Bonjour Aider Moi Svp J Ai U Devoir Sur Arthur Rimbaud Le Dormeur Du Val Poésies 1870je Ne Comprend Rien Le Français Et Sa Littérature C Est Très Compliqué Pour class=

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Réponse :

bonjour

Explications :

1.Champ lexical de la nature dans la 1ère strophe :

-v.1 : "verdure", "rivière"

v.2: "herbes"

v.3: "soleil", "montagne"

v.4: "val", "rayons"

2. v.1 : "où chante une rivière" : personnification. On retrouve cette figure de style au vers 11 : "Nature, berce-le"

3. A la première lecture, la nature est décrite dans toute sa beauté : elle donne une atmosphère de bonheur, de sérénité, avec une lumière toujours présente , comme dans un foyer : " v.2 "haillons d'argent", v.3 et 13 " soleil", v.8 " lumière qui pleut"(métaphore). Cette image de bien-être est renforcée avec celle de la nature, protectrice. Le vers 6 accueille "ce soldat jeune". Il "dort" (v.7), "il est étendu" (v.7), confiant, "souriant"(v.9), "tranquille" (v.11). Il est comparé à un enfant (v.10) dans les bras de sa mère, rôle pris par la nature puisqu'elle le "berce" (v.11) et qu'il est dans "son lit vert" (métaphore)

4. Le rejet du vers 8 "Dort" accentue l'opposition entre une nature vivante ("qui chante", "accrochant", qui "mousse"), lumineuse et l'image de ce soldat qui, lui, est passif, inactif : il dort .

5. Il faut attendre le dernier vers pour comprendre que ce jeune soldat est mort : v.14 " deux trous rouges au côté droit" .Au vers  8, le poète le présente "jeune", " "bouche ouverte, tête nue" qui dort, image de la jeunesse insouciante, qui dort dans "le frais cresson bleu" (métaphore), comme s'il se reposait tranquillement, "étendu" (v.7), "les pieds dans les glaïeuls" (v. 9), répétition de "dort"( 7 et 9), "il fait un somme" (v. 10). Puis les mots "il a froid" (v. 11), nous interpelle et nous inquiète: pourquoi a-t'il froid avec ce soleil, dans cette douce nature bienveillante et maternelle? C'est comme une caméra qui aurait d'abord filmé le paysage de loin, puis se serait rapprochée peu à peu du soldat pour faire, au vers 14, un gros plan et là, on comprend qu'il est mort.

6. Arthur Rimbaud, en recourant à une chute, surprend le lecteur et accentue l'horreur et l'inutilité de la guerre. La nature, si belle, continue à vivre alors qu'un jeune soldat , qui aurait pu profiter d'elle et de la vie, meurt dans ses bras. Le dernier vers qui  annonce la mort du soldat, choque. On ne s'attend pas à cette fin bien que le poète ait préparé le lecteur ( "pâle", "il a froid")

7. ????????????