Réponse :
Parler ou se taire, voilà la question. Elle se pose dans les cas de conflits de toutes sortes mais la stratégie peut varier selon qu'il s'agit d'un conflit familial, professionnel ou de voisinage.
Dans un conflit familial, l'affect va jouer un grand rôle. On est spontané, on connaît l'autre qui nous connaît. les caractères sont connus. S'il s'agit juste d'un mouvement d'humeur, on peut s'excuser, reconnaître ses torts et l'affection efface les traces. S'il s'agit de rivalités dans une fratrie, de conflits d'héritage, c'est une autre affaire et souvent des blessures anciennes remontent justement dans les périodes difficiles. Il faut pourtant parler, mettre des mots sur les maux. Pas facile mais il est utile de savoir ce que pense l'autre et utile de clarifier son point de vue.
Dans les conflits professionnels, c'est autre chose. les parties sont inégales et il y a un employé dans une hiérarchie. Il faut s'ouvrir du conflit à un délégué du personnel ou le DRH. En dernier recours, il reste les Prudhommes.
Dans les conflits de voisinage, il y a la loi qui régie les mitoyennetés, la hauteur des haies, le bruit et autre sujets d'agacement. Il vaut mieux attendre d'être calme et en parler poliment entre voisins. Si la discussion est difficile voire impossible, il faut contacter en mairie le conciliateur de justice qui souvent fait revenir au bon sens entre deux parties échauffées.
On le voit, la discussion avec des mots choisis et sur un ton mesuré peut apaiser d'où l'importance des mots qu'on utilise et du ton qu'on va adopter.
Explications :
