Répondre :
Réponse :
1. L Voltaire s'adresse à tous ("malheureux mortels") et aux "philosophes trompés".
Il leur reproche d'affirmer que tout est bien.
Il refuse de croire que c'est l'oeuvre de lois éternelles ou d'un Dieu "libre et bon".
Il ne croit pas non plus que Lisbonne soit plus coupable qu'une autre capitale.
2. Les termes de l'ampleur de la catastrophe :
Accourez, contemplez ces ruines affreuses
Ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses,
Ces femmes, ces enfants l'un sur l'autre entassés,
Sous ces marbres rompus ces membres dispersés;
Cent mille infortunés que la terre dévore,
Qui, sanglants, déchirés, et palpitants encore,
Enterrés sous leurs toits, terminent sans secours
Dans l'horreur des tourments leurs lamentables jours!
Aux cris demi-formés de leurs voix expirantes,
Au spectacle effrayant de leurs cendres fumantes
3. Les procédés poétiques :
- l'énumération
- l'hyperbole (cent mille)
- l'accumulation d'adjectifs : entassés, rompus, enterrés, sanglants, dispersés, déchirés
- la répétition de CES, démonstratif qui montre et dénonce
- la personnification : la terre dévore
4. Voltaire ici montre la force de sa conviction et dresse devant nous un spectacle de ruines et de souffrances. Il y a chez lui, conviction, indignation et compassion. Son texte cherche à émouvoir, à persuader par le biais des émotions.
5. Rousseau refuse d'accuser Dieu responsable mais préfère parler de la responsabilité des hommes dans les malheurs qui les accablent.
6. Voltaire ici présente des êtres victimes et souffrants de leur condition humaine.
Rousseau présente l'homme responsable et aussi intéressé souvent même dans le malheur.
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