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bonsoir, pouvais vous m'aider a répondre a mes question de français svp.
L’Hommage d’un père


Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin

De venir dans ma chambre un peu chaque matin ;

Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère ;

Elle entrait et disait : « Bonjour, mon petit père » ;

Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s’asseyait

Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait,

Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe.

Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,

Mon œuvre interrompue, et, tout en écrivant,

Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent

Quelque arabesque folle et qu’elle avait tracée,

Et mainte page blanche entre ses mains froissée

Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers.

Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts,

Et c’était un esprit avant d’être une femme.

Son regard reflétait la clarté de son âme.

Elle me consultait sur tout à tous moments.

Oh ! que de soirs d’hiver radieux et charmants

Passés à raisonner langue, histoire et grammaire,

Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère

Tout près, quelques amis causant au coin du feu !

J’appelais cette vie être content de peu !

Et dire qu’elle est morte ! hélas ! que Dieu m’assiste !

Je n’étais jamais gai quand je la sentais triste ;

J’étais morne au milieu du bal le plus joyeux

Si j’avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux.


1) Au vers 23, quelle type de phrase permet au poète d’exprimer la souffrance causée par la mort de sa fille ?


2) Relevez l’interjection qui traduit son désespoir.


3) Quels sentiments le poète ressentait-il lorsqu’il « sentait [sa fille] triste » ?


Répondre :

Réponse:

Et dire qu'elle est morte ! hélas ! que Dieu m'assiste !

il ressent sa tristesse à elle

et désemparé face à cette tristesse dans ce bonheur d'être père

et des regrets de ne pas avoir vu les larmes de sa fille