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s'il vous plaît aidez-moi à faire mes devoirs des histoires.

Documents 3. Manon Roland dans les affrontements
politiques, décembre 1792
Manon Roland en prison, 1793

Le 26 décembre 1792, Louis XVI doit comparaître
devant les députés; or des rumeurs d'insurrection circu-
lent, car les sans-culottes et les Montagnards redoutent
l'indulgence pour l'ancien roi.
J'ignore ce que doit être la journée de demain. Il
y a des projets désastreux contre Louis, contre les
députés et le projet de comprendre le ministre de
l'Intérieur dans ce massacre. [...] Les avis d'assassi-
nat pleuvent sur ma table, car on me fait l'honneur
de me hair, et je vois d'où cela vient. Lorsque, dans
les quinze premiers jours du ministère?, le scélérat
Dantons avec l'hypocrite Fabre, nous environnaient
continuellement en singeant l'amour du bien et de
l'honnête, ils m'ont pénétrée ; et sans que je n'aie
jamais rien dit ni fait pour confirmer leur opinion,
ils ont jugé que je tiens quelquefois la plume.
Cependant les écrits de M. R. [Roland) ont produit
quelque effet. L'aboyeur Marat, lâché dès lors après
moi, ne m'a pas quittée d'un moment; les pamphlets
se sont multipliés et je doute qu'on ait publié plus
d'horreurs contre Antoinette, à laquelle on me com-
pare [...]
Lettre à Joseph Servan, 25 décembre 1792
(Servan est ministre de la Guerre et général girondin).

1 et 2. Jean-Marie Roland est ministre girondin
de l'Intérieur de mars 1792 à janvier 1793.
3. Danton, Fabre et Marat sont des députés montagnards.
4. Tenir la plume : écrire à la place de quelqu'un.

Documents 4. Manon Roland en prison, 1793

Par quelle singularité, moi, femme, qui ne
puis faire que des voeux, suis-je exposée aux
orages qui ne tombent ordinairement que sur
les individus agissants. [...] [Roland) a corrompu
l'esprit public et je suis sa complice ?! [...] d'où
vient donc cette animosité ?
Élevée dans la retraite, nourrie d'études
sérieuses qui ont développé chez moi quelque
caractère, livrée à des goûts simples qu'aucune
circonstance n'a pu altérer, enthousiaste de la
Révolution et m'abandonnant à l'énergie des
sentiments généreux qu'elle inspire, étrangère
aux affaires par principes comme par mon sexe,
mais m'entretenant d'elles avec chaleur parce
que l'intérêt public devient le premier de tous dès
qu'il existe, j'ai regardé comme de méprisables
sottises les premières calomnies lancées contre
moi. [...] Je suis traînée en prison ; j'y demeure
depuis bientôt cinq mois, loin de tout ce qui
m'est cher, privée de toute communication, en
butte aux traits amers d'un peuple abusé qui
croit que ma tête sera utile à sa félicité.
Lettre à Robespierre, 14 octobre 1793,
de la prison de Sainte-Pélagie.

1. En juin 1793, les députés girondins sont arrêtés
sous la pression des sans-culottes, ainsi que Mme
Roland; M. Roland réussit à s'enfuir; il se suicide en
apprenant l'exécution de sa femme.

Répondre aux questions suivantes :
Expliquer
Doc.3 et 4. Quelles violences Manon Roland droit-elle afronter ? pourquoi ne les comprend-elle pas ?

merci en avance.​


Répondre :

Quelles violences Manon Roland doit-elle affronter ?

Manon Roland doit affronter des violences liées aux actions de son mari et ont l'accuse également d'avoir : "pris la plume" comme mentionné plus haut et donc d'avoir écrit à la place de son mari, elle est menacé d'assassinat, comparé à Marie Antoinette, on accuse son mari d'avoir : "corrompu l'esprit public" et celons eux, elle en ai la complice, elle est amené en prison et ils veulent qu'elle soit exécuté :  "croit que ma tête sera utile à sa félicité", cette phrase insinue que le peuple et plus particulièrement les sans culottes et les montagnards veulent que Madame Roland soit exécuté par la guillotine.

pourquoi ne les comprend-elle pas ?

et toutes ces violences ne sont pas comprise par la principale concerné de celles ci car : "Et que je n'aie jamais rien dit ni fait pour confirmer leur opinio"

"étrangère  aux affaires par principes comme par mon sexe"  Manon Roland ne comprend pas ces violences car elle na rien dit ni fait les choses auquel ont l'accuse de plus elle se dit ne pas être mêlé aux affaires donc ne pas être coupable.