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Bonjour j'espère que cela pourras t'aider :
Avec la Révolution, l’expression de la conflictualité devient essentiellement politique, tout en recouvrant des antagonismes précédemment exprimés dans les communes, qu’il s’agisse de luttes de clans pour le pouvoir municipal ou d’affrontements sociaux. Le gouvernement révolutionnaire de l'an II constitue un moment d’institutionnalisation où la politique de terreur permet de structurer la conflictualité. Les comités de surveillance sont un des organes essentiels de la politique de salut public : il s’agit d’organes d’exception, institutionnalisés par le gouvernement révolutionnaire en réponse à une demande collective. Ils visent donc à empêcher la conflictualité découlant du refus du nouvel ordre établi en créant une violence institutionnelle qui se veut fondatrice de ce nouvel ordre.
Parmi les trois piliers de la vie politique locale que sont alors la municipalité, la société populaire, et les comités de surveillance, ces derniers sont probablement l’instance qui permet le mieux de saisir les tensions locales, en particulier à partir des dénonciations portées devant les surveillants. Le conflit s’exprime alors par la dénonciation. Les papiers des comités montrent quels sont les thèmes dans lesquels s’exerce la conflictualité pendant la Révolution et les formes sous lesquelles elle s’exprime ; ils permettent aussi de saisir la gestion de la violence politique par les autorités révolutionnaires.
j'espère t'avoir pu aider :)
bonne fin de journée et bonne chance
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