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Bonjour,
Pour information, la citation « la richesse qui est conforme à la nature a des bornes et est facile à acquérir, mais celle qui est imaginée par les vaines opinions est sans limité » vient d’Epicure. On la trouve dans ses maximes fondamentales XV. Je trouve cette traduction un peu plus compréhensible.
Comment expliquer cette maxime ? Pour nous faciliter la tâche on peut la diviser en 2.
Tout d’abord, parlons de « la richesse de la nature ». Comment est-elle ? C’est une richesse « bornée ». Elle n’est pas infinie. Et elle est « facile à atteindre ». Donc elle n’est pas accessible que par d’éventuels dieux, on peut connaître la richesse de la nature en étant un simple mortel. Cette affirmation présuppose la possibilité d’une science fiable. En effet; Epicure est un atomiste dans la lignée de Démocrite qui en a parlé avant lui.
Passons à la deuxième partie de la maxime, sur les « opinions vides », vaines.
Les opinions vides n’ont pas de fin, on peut en produire à l’infini. C’est précisément parce qu’une opinion n’est pas réfléchie. Une opinion n’a pas de valeur de vérité parce qu’elle ne sait pas pourquoi elle est vraie. Plus largement, on peut faire de cette citation un moyen d’aborder la doctrine du bonheur et de la paix de l’âme d’Epicure. Pendant longtemps, Epicure a été très mal interprété : on disait de lui qu’il prônait une vie dans le luxe infini, avec des banquets somptueux, de l’alcool à foison... En réalité, Epicure prone un mode de vie très austère qui condamne l’abondance infini de ces excès. le terme opinion ici, n’est pas qu’à prendre au sens moderne. Les opinions, c’est aussi le mode de vie. Les opinions qui ne sont que les résultats des désirs, des passions, sont tout à fait condamnable, car elles ne correspondent absolument pas à la vie qu’on doit mener, c’est à dire en accord avec la nature, finie.
En fait, Epicure a une confiance dans l’évidence immédiate, mais accompagnée de méfiance envers tout ce qu’ajoute le passage vers la réflexion de l’homme. On peut résumer la doctrine de la connaissance d’Epicure de cette façon.
En espérant avoir pu aider ! Bon courage !
Pour information, la citation « la richesse qui est conforme à la nature a des bornes et est facile à acquérir, mais celle qui est imaginée par les vaines opinions est sans limité » vient d’Epicure. On la trouve dans ses maximes fondamentales XV. Je trouve cette traduction un peu plus compréhensible.
Comment expliquer cette maxime ? Pour nous faciliter la tâche on peut la diviser en 2.
Tout d’abord, parlons de « la richesse de la nature ». Comment est-elle ? C’est une richesse « bornée ». Elle n’est pas infinie. Et elle est « facile à atteindre ». Donc elle n’est pas accessible que par d’éventuels dieux, on peut connaître la richesse de la nature en étant un simple mortel. Cette affirmation présuppose la possibilité d’une science fiable. En effet; Epicure est un atomiste dans la lignée de Démocrite qui en a parlé avant lui.
Passons à la deuxième partie de la maxime, sur les « opinions vides », vaines.
Les opinions vides n’ont pas de fin, on peut en produire à l’infini. C’est précisément parce qu’une opinion n’est pas réfléchie. Une opinion n’a pas de valeur de vérité parce qu’elle ne sait pas pourquoi elle est vraie. Plus largement, on peut faire de cette citation un moyen d’aborder la doctrine du bonheur et de la paix de l’âme d’Epicure. Pendant longtemps, Epicure a été très mal interprété : on disait de lui qu’il prônait une vie dans le luxe infini, avec des banquets somptueux, de l’alcool à foison... En réalité, Epicure prone un mode de vie très austère qui condamne l’abondance infini de ces excès. le terme opinion ici, n’est pas qu’à prendre au sens moderne. Les opinions, c’est aussi le mode de vie. Les opinions qui ne sont que les résultats des désirs, des passions, sont tout à fait condamnable, car elles ne correspondent absolument pas à la vie qu’on doit mener, c’est à dire en accord avec la nature, finie.
En fait, Epicure a une confiance dans l’évidence immédiate, mais accompagnée de méfiance envers tout ce qu’ajoute le passage vers la réflexion de l’homme. On peut résumer la doctrine de la connaissance d’Epicure de cette façon.
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