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Je la connaissais depuis longtemps. j'avais entendu parler de ses malheurs passés mais, je n'avais rien demandé. Elle parlait peu, je respectais cette forme de distance.Elle partait tous les vendredis pour faire ce que je croyais être des courses. Je m'étais habitué à son manteau élimé, ses gants mités et son bonnet tricoté. Un vendredi ne fut pas comme les autres. J'étais dans le jardin, elle vidait son coffre et sous le poids d'un gros sac, elle tomba. Je me précipitai., l'aidai à se relever, je saisis le sac qui se vida dans l'allée : il n'y avait que des pierres. Je lui donnai le bras pour aller ouvrir sa porte, elle s'assit et pleura. Je demandai ce qu'étaient ces pierres. Elle hésita puis avoua tremblante : "je fais croire que je fais des courses mais je n'ai pas d'argent alors pour ne pas inspirer pitié, je fais semblant d'être comme tout me monde." Emu , je décidai le lendemain de contacter le service social de la commune pour savoir si elle pourrait bénéficier d'aides pour vivre autrement.
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