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a. Surlignez les phrases qui expriment l’isolement progressif de Bérenger.
BERENGER, se regardant toujours dans la glace. — Ce n’est tout de même pas si vilain que ça un homme. Et pourtant, je ne suis pas parmi les plus beaux ! Crois-moi, Daisy ! (Il se retourne.) Daisy ! Daisy ! Où es-tu Daisy ? Tu ne vas pas faire ça ! (Il se précipite vers la porte.) Daisy ! (Arrivé sur le palier, il se penche sur la balustrade.) Daisy ! remonte ! reviens, ma petite Daisy ! Tu n’as même pas déjeuné ! Daisy, ne me laisse pas tout seul ! Qu’est-ce que tu m’avais promis ! Daisy ! Daisy ! (Il renonce à l’appeler, fait un geste désespéré et rentre dans sa chambre.) […] Je suis tout à fait seul maintenant. (Il va fermer la porte à clé, soigneusement, mais avec colère.) On ne m’aura pas, moi. (Il ferme soigneusement les fenêtres.) Vous ne m’aurez pas, moi. (Il s’adresse à toutes les têtes de rhinocéros.) Je ne vous suivrai pas, je ne vous comprends pas ! Je reste ce que je suis. Je suis un être humain. Un être humain.
b. Comment le rythme de la parole et du geste souligne-t-il l’angoisse du personnage ?
beaucoup d'exclamatives. La répétition de l'appel à Daisy. Ses gesticulations : devant la glace, vers la porte, le palier, les fenêtres.
c. Quels sont les principaux éléments du décor dans cette scène ? Que peuvent-ils symboliser ?
il y a la glace, la porte, les fenêtres, les têtes de rhinocéros.
Porte et fenêtres fermées symbolisent son isolement, son enfermement. Les têtes de rhinocéros sont les humains transformés. Ils ne sont plus de la même espèce. la glace, c'est son propre reflet. Il est seul avec lui-même.
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