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Bonjour, pouvez vous m'aider s'il vous plait. Merci pour votre aide. Les Fables de la Fontaine (Livre VII à IX).

1/ Beaucoup de fables mettent en scène des animaux, certaines fables ont en revanche des personnages plus traditionnels.
Repérez une fable mettant en scène un philosophe, une autre une divinité (au moins).
Quelle morale retenez-vous de chacune ? (à reformuler avec vos propres mots)

2/ Les fables offrent un enseignement moral : celui-ci peut s’intéresser au fonctionnement de la société ou à l’individu.
Repérez quatre fables critiquant un défaut individuel : duquel s’agit-il à chaque fois ?
Comment ce défaut est-il à chaque fois dénoncé ?

3/ Les fables s’intéressant au fonctionnement de la société peuvent notamment porter sur les relations entre le roi et ses courtisans. Repérez-en deux dans ce recueil.
Quelles leçons peut-on retenir de chacune ? Pourquoi ?

4/ Dans le recueil, un texte évoque le pouvoir des fables (outre la fable du même titre).Qu’en retenez-vous ?

5/ Dans l’hypothèse où vous présenteriez le recueil à l’oral, citez le titre de deux fables dont l’enseignement vous semble être encore d’actualité.
Justifiez votre opinion.


Répondre :

Réponse :

1.

Un animal dans la lune (livre VII)

la morale : "O peuples trop heureux ! quand la paix viendra-t-elle,

Nous rendre , comme vous, tout entiers aux beaux-arts ?"

Le philosophe Scythe  : livre XII

la morale : "Ils font cesser de vivre avant que l'on soit mort. "

Jupiter et les tonnerres (ivre VIII)

2.(ma réponse est incomplète, je ne peux pas relire toutes les fables des livres VII à IX . cela fait 63 fables)

Explications :

Le philosophe Scythe

Un Philosophe austère, et né dans la Scythie,

Se proposant de suivre une plus douce vie,

Voyagea chez les Grecs, et vit en certains lieux

Un sage assez semblable au vieillard de Virgile,

Homme égalant les Rois, homme approchant des Dieux,

Et, comme ces derniers satisfait et tranquille.

Son bonheur consistait aux beautés d'un Jardin.

Le Scythe l'y trouva, qui la serpe à la main,

De ses arbres à fruit retranchait l'inutile,

Ebranchait, émondait, ôtait ceci, cela,

Corrigeant partout la Nature,

Excessive à payer ses soins avec usure.

Le Scythe alors lui demanda :

Pourquoi cette ruine. Etait-il d'homme sage

De mutiler ainsi ces pauvres habitants ?

Quittez-moi votre serpe, instrument de dommage ;

Laissez agir la faux du temps :

Ils iront aussi tôt border le noir rivage.

- J'ôte le superflu, dit l'autre, et l'abattant,

Le reste en profite d'autant.

Le Scythe, retourné dans sa triste demeure,

Prend la serpe à son tour, coupe et taille à toute heure ;

Conseille à ses voisins, prescrit à ses amis

Un universel abatis.

Il ôte de chez lui les branches les plus belles,

Il tronque son Verger contre toute raison,

Sans observer temps ni saison,

Lunes ni vieilles ni nouvelles.

Tout languit et tout meurt. Ce Scythe exprime bien

Un indiscret Stoïcien :

Celui-ci retranche de l'âme

Désirs et passions, le bon et le mauvais,

Jusqu'aux plus innocents souhaits.

Contre de telles gens, quant à moi, je réclame.

Ils ôtent à nos cœurs le principal ressort ;

Ils font cesser de vivre avant que l'on soit mort.

Jean de La Fontaine, Fables

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