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le recueil Les fleurs du mal est une sorte de paradoxe car il parle déjà de la beauté et de la laideur. On comprend le projet de Baudelaire de transformer la laideur en beauté, de trouver des fleurs là où règne la laideur. Ainsi, tel un alchimiste, le poète veut métamorphoser le triste réalité. Sa recherche est un idéal qui s'apparente à celui des alchimistes du Moyen âge qui voulaient transformer des métaux ordinaires en or. Baudelaire ne dit pas autre chose quand il prétend :
"Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence,
Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. "
Etudions d'abord ce que Baudelaire appelle le mal, la laideur pour aborder ensuite sa soif d'idéal poétique.
I. La laideur, le mal
- le temps qui mange la vie (l'horloge)
- la mort, les cadavres
- des personnages abîmés (les sept vieillards, les petites vieilles, ales aveugles, à une jolie rouse
II. La soif d'idéal et d'élévation
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