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bonjour, j'aurais besoin d'aide s'il vous plaît car c'est à rendre demain, je dois proposer 5 analyses de passages précis du poème reposant sur des procédés de versification commentés ci-dessous et je vous remercie de votre aide si vous m'aidiez :

lI.
Millions ! millions ! châteaux ! liste civile !
Unjour je descendis dans les caves de Lille
Jevis ce morne enfer.
Des fantômes sont là sous terre dans des chambres,
Blêmes, courbés, ployés ; le rachis tord leurs membre
Dans son poignet de fer.
Sous ces voûtes on souffre, et l'air semble un toxique
L'aveugle en tâtonnant donne à boire au phtisique
L'eau coule à longs ruisseaux;
Presque enfant à vingt ans, déjà vieillard à trente,
Le vivant chaque jour sent la mort pénétrante
S'infiltrer dans ses os. )
Jamais de feu ; la pluie inonde la lucarne;
L'æil en ces souterrains où le malheur s'acharne
Sur vous, ô travailleurs,
Près du rouet qui tourne et du fil qu'on dévide,
Voit des larves errer dans la lueur livide
Du soupirail en pleurs.
Misère ! l'homme songe en regardant la femme.
Le père, autour de lui sentant l'angoisse infâme
Etreindre la vertu,
Voit sa fille rentrer sinistre sous la porte,
Et n'ose, l'œil fixé sur le pain qu'elle apporte,
Lui dire : D'où viens-tu ?​


Répondre :

Réponse :

I. Je vis ce morne enfer.

Des fantômes sont là sous terre dans des chambres,

Blêmes, courbés, ployés ; le rachis tord leurs membre

Dans son poignet de fer.

Passage descriptif et pathétique : énumération de termes négatifs destinés à créer l'émotion du lecteur pour le persuader qu'ils vivent un enfer, que leurs corps sont abîmés, pales et rachitiques

II. Les caves de Lille

Sous ces voûtes on souffre, et l'air semble un toxique

L'aveugle en tâtonnant donne à boire au phtisique

L'eau coule à longs ruisseaux;

Presque enfant à vingt ans, déjà vieillard à trente,

Le vivant chaque jour sent la mort pénétrante

S'infiltrer dans ses os. )

Jamais de feu ; la pluie inonde la lucarne;

Trous sans air, sans lumière, sans chaleur  mais trous humides qui font penser à des sépulcres. propices à la phtisie c'est à dire la tuberculose.

III. Les travailleurs

Sur vous, ô travailleurs,

Près du rouet qui tourne et du fil qu'on dévide,

Voit des larves errer dans la lueur livide

Du soupirail en pleurs.

Le travail consiste à travailler dans les caves pour les filatures de la région de Lille

IV. Image de la famille

Le père, autour de lui sentant l'angoisse infâme

Etreindre la vertu,

Voit sa fille rentrer sinistre sous la porte,

Et n'ose, l'œil fixé sur le pain qu'elle apporte,

Lui dire : D'où viens-tu ?​

On sous entend ici que peut-être que pour un morceau de pain , la file doit se prostituer.

V. L'indignation de Victor Hugo :

Millions ! millions ! châteaux ! liste civile !

Un jour je descendis dans les caves de Lille

Un poème en guise de témoignage : "je vis "

Beaucoup d'exclamatives qui montrent l'indignation du poète qui ici s'engage à faire connaître. "Misère !"

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