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Bonjour j'ai un sujet d'imagination c est : un adulte ou un ami de votre entourage vous à convaincu de changer de comportement vous raconterez cette expérience en rappelant d'abord comment vous vous comportiez puis comment votre interlocuteur s'y est pris pour environs 30 lignes Merci d'avance

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Réponse :

Il y aura le texte dans les explications

Explications :

Dix minutes ! Il avait dix minutes de retard, mon oncle. Pour une fois que ce n'était pas moi qui arrivait en retard... Fatigué d'attendre, je sortis une cigarette de ma poche. Un rappel sec se fit tout de suite entendre:

- Liam, pas de cigarette ici ! dit sa mère.

Depuis deux an, je n'entendais que ça: Liam fais ci, ne fais pas ça... J'en avais absolument marre de tout ces rappels à l'ordre. Oui, je sais, j'ai dérivé mais ce n'est pas une excuse !

La porte s'ouvrit soudainement. On entendis ensuite des bruits de pas. Je rangeais ma cigarette en soupirant. Ca y est, il était là. Un homme de haute stature entra. Il pouvait inspirer la craint, à cause de sa taille mais on voyait bien que ses yeux brillaient de gentillesse.

- Bonjour, Liam. Comment vas-tu ?

- Comme d'hab'.

Ah, j'avais oublié de vous précisez: mon oncle se prend pour mon psy, ce qui est particulièrement agaçant.

- Tu sais pourquoi je suis venu?

- Oui. C'est pour fêtez ma cinquième exclusion! dis-je d'un air fier.

Il s'assit sur le fauteuil en face du mien. Il se gratta la barbe. Soupira. Pui déclara:

- Tu sais, Liam...

Ca y est, c'est reparti ! Qu'est ce qu'il va me sortir, aujourd'hui ? Mon avenir? Ma famille ?

- Ton père, il ne serait pas fier. Pas du tout.

Là, c'est un coup bas. Il sait que c'est un point sensible. Je sens déjà les larmes couler.

Mon père est mort il y a quatre ans. D'un cancer. C'est ça qui était le plus compliqué. De le voir mourir, mais lentement, en souffrant. Mais mon oncle ne s'arrête pas là.

- Il a toujours été fier de toi, mais là, il serait triste. Très triste. De te voir jouer comme ça avec ta vie.

Mes joues sont toutes mouillées. Je sais que ma mère, qui s'est réfugiée dans sa chambre pleure aussi.

- Alors la prochaine fois que tu fais quelque chose, pense à ton père. Pense à ce qu'il aurait fait.

A pas lourds, il s'en alla.

                                                            *

Ce souvenir resta gravé dans ma tête. Je ne me fis plus virer du collège, j'étais dans les meilleurs de la classe. J'aide ma mère, qui va mieux depuis qu'elle fréquente un journaliste.

Bon, j'avoue, je n'ai pas pu m'empêcher de lui cracher dessus le premier jour. Mais j'avais pensé à mon père, non ?

Bref, la dernière séance psychiatre de mon oncle fut celle là. Car je me suis bien comporté après. J'ai même arrêter de fumer!

Bref, cette écriture vous rappellera, j'espère, qu'il ne faut pas gâcher vos vies.