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Le 26 aout 1789, la Révolution française victorieuse proclame que les « hommes sont libres et égaux en
droits ». Cette déclaration est au fondement de notre univers politique. Pourtant, cette même révolution
écarte les femmes, les domestiques et les pauvres du plus central des droits politiques, le droit de vote,
et elle prive même de liberté une partie de l’humanité, les esclaves. Assurément, il s’agit pour nous d’un
paradoxe et non des moindres. Les tensions entre les nouvelles valeurs universelles et la réalité de ces
exclusions seront au cœur des combats politiques et sociaux du XIXème et du XXème siècle et encore
aujourd’hui. Dès la révolution, certaines voix, celle de Condorcet ou d’Olympe de Gouges, s’élèvent contre
cet état de fait mais elles sont très minoritaires et à peine audibles par leurs contemporains. Pour
l’immense majorité des acteurs du moment, l’exclusion des femmes de la citoyenneté politique était
« normale ». Autrement dit, l’universalisme des valeurs portées par la révolution, est peut-être un faux-
ami. Alors qu’il nous semble si familier en s’affirmant justement comme « universel », il porte une part de
particularité et d’étrangeté pour nous. Ce sont ces paradoxes que voudrait explorer cette fiche sur la place
des femmes dans la révolution.
On retrouve ce paradoxe dans la situation d’autres catégories sociales à commencer par les esclaves. Les
valeurs universelles portées par la révolution sont dissociées des droits qui y sont logiquement associés
comme par exemple le droit de vote, qui est en réalité une fonction « réservée » aux plus « capables »)
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