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Svp je besoin d’aide je ne comprend pas, je vous donne 10 points.
Merci d’avance.
1 a. Relevez chaque proposition contenant un verbe
subjonctif et dites si c'est une indépendante ou une
subordonnée. b. Justifiez les emplois du subjonctif.
1. Je doute qu'il revienne sur sa décision. - 2. Il est sou-
haitable que chacun fasse preuve d'un peu de bonne
volonté. - 3. C'est le lieu le plus idyllique que je
connaisse. - 4. Que le vent faiblisse et nous prendrons
.
est une évidence. - 6. Elle voudrait que tout le monde
l'admire, mais je crains qu'elle ne soit déçue. - 7. L'escroc
s'est sauvé avant qu'on n'ait découvert la supercherie.
- 8. Quoique ce champignon soit très beau, sa consom-
mation peut être mortelle. - 9. Nous espérons trouver
un hôtel ouvert qui nous loge cette nuit. - 10. Pensez-
vous que le climat de la Côte d'Azur soit plus agréable
en juin ? - 11. L'essentiel est que vous soyez sain et
sauf. - 12. Qu'on me donne à boire.


Répondre :

Réponse :

On emploie le subjonctif dans une proposition indépendante ou principale pour exprimer :

1. Un ordre à la 3ème personne.

Allons, que l'on soit sage en attendant l'émission !

2. Un souhait :

a) A la 3ème personne, sans "que".

b) A toutes les personnes, avec "que".

c) « Puisse » aux diverses personnes s’emploie fréquemment pour exprimer un souhait.

Périsse le Troyen, auteur de nos alarmes. (Racine).

Que tu sois aussi sage m’étonne !

Puisses-tu être toujours aussi sage !

3. Un regret.

Plût au ciel qu’il eût réussi !

4. Une concession.

Qu’il fasse comme il lui plaira.

5. Une indignation.

Que tu aies cru ses paroles, m’étonne !

2. Le subjonctif subordonnée

.1. La subordonnée sujet.

1. La proposition subordonnée sujet introduite par la conjonction de subordination "que" demande le subjonctif, mais placée après la principale, le verbe sera à l’indicatif.

Que vous ayez été malade, cela se voit.

Cela se voit que vous avez été malade.2. Après les verbes impersonnels et les locutions verbales de même nature

marquant :

a) la possibilité ou l’impossibilité ;

b) le doute ;

c) la nécessité ;

d) l’appréciation (positive ou négative) ;

a) Il se peut qu’il vienne demain.

b) Il doute que vous soyez à l’heure en partant maintenant.

c) Il faut que tu lises cet ouvrage.

d) C’est dommage que tu sois toujours en retard !

3. En général, on emploiera également le subjonctif après un verbe impersonnel employé :

a) négativement ;

b) interrogativement ;

c) dubitativement.

a) Il n’est pas certain qu’il puisse venir demain de bonne heure.

b) Est-il exact que vous pensiez aller en Espagne cette année ?

c) S’il est écrit que je doive déménager, je le ferai.

4. On emploiera toujours le subjonctif si la proposition sujet réel précède le verbe impersonnel.

Que tu sois absente à ton cours montre ton peu d’intérêt pour cette formation.

2. La subordonnée attribut ou mise en apposition.

Dans une proposition subordonnée attribut ou mise en opposition, on emploie le subjonctif : a) pour exprimer un fait envisagé seulement par la pensée,

b) ou un fait qui remue l’âme.

a) Il vivait dans la crainte qu’on le découvrît.

b) L’essentiel est que tu aies réussi tes examens.

3. La subordonnée relative.

On emploie le subjonctif dans une subordonnée relative

4. La subordonnée C.O.D.

1. Conjonction « que « : On emploie le subjonctif dans une subordonnée C.O.D.

.

2. Conjonction « de ce que » : Le subjonctif sera employé si le verbe de la principale est au conditionnel.

3. Conjonction « à ce que » : Le subjonctif est obligatoire.

5. La subordonnée circonstancielle.

1. Le temps : Les propositions subordonnées de temps introduites par « avant que – jusqu’à ce que – en attendant que » relatent des faits envisagés, non encore réels, mais simplement possibles ; dès lors, elles se mettent au subjonctif.

2. La cause : Le subjonctif est requis lorsque la proposition est introduite par « non que, non pas que, ce n’est pas que  », la cause exprimée ne correspondant pas à la réalité. On l’emploie également après « pour que ».

3. La conséquence :

4. Le but : La réalisation du but est plus ou moins incertaine, le mode employé sera donc toujours le subjonctif.

5. La manière :  La locution conjonctive « sans que » est suivie du subjonctif.

6. La condition : Après les locutions conjonctives « à condition que, pourvu que, pour peu que, supposé que, soit que…soit que, soit que… ou que, à moins que, moyennant que », il faut employer un subjonctif.

7. L’opposition ou la concession : La conjonction « quoique » et les locutions « bien que,  si…que, où que, encore que, pour…que, quel que, quelque… que, qui que, quoi que, qui ou quoi que ce soit, qui ou quoi que ce soit que » entraînent toujours l’emploi du subjonctif.

Quoi que tu fasses, je te soutiendrai.

Voila Bonne Journée