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Raconte un événement heureux ou malheureux que tu n'as pas pu oublié.
svp aidez moi j'ai un examen demain sur ce sujet .​


Répondre :

Bonjour '

j'avais 9 ans, je rentrais de l'école à pied avec ma copine Manon parce-que nous étions voisines depuis notre naissance, et en plus, on habitait tout près de l'école. On chahutait, on se racontait des histoires, on passait même tous les jours à la boulangerie pour s'acheter des bonbons, (maman me donnait l'argent pour acheter mon goûter normalement). Tout en rigolant (la vie nous rendait heureuse), on se rapprochait de chez nous, mais d'habitude, ma petite chienne Gaïa venait nous rejoindre, et ce jour-là elle n'avait pas pointé le bout de son museau. Une petite inquiétude a commencé à se faire sentir et je m'empressais donc de courir jusqu'à la maison. Toujours pas de Gaïa. Je regardais un peu plus loin, et j'apercevais son petit corps étendu sur le bord de la route, ne bougeant pas du tout. Horreur ! Je criais ! J'étais en larmes ! Ma vie était finie ! Gaïa, ma fidèle compagne, m'avait abandonnée, elle était morte ! Qu'allais-je devenir sans sa compagnie quotidienne, sans ses câlins...Je partais en courant à sa rencontre et par chance, je me suis aperçue que son petit cœur battait encore tout doucement. Ma copine a vite couru chercher de l'aide et a ramené son père qui a enveloppé ma petite chienne dans une couverture chaude et qui nous a conduit chez le vétérinaire le plus proche. Arrivés à destination, le médecin l'a prise en charge tout de suite et par chance nous a donné un diagnostic rassurant, il allait la sauver. Une petite opération et elle serait sur ses pattes dans quelques jours. J'étais enfin rassurée, mon amie, ma confidente, mon tout, ne m'avait pas quittée, nous nous aimons trop pour cela. Ma petite Gaïa est toujours là aujourd'hui, elle ne vient plus me rejoindre sur le chemin de l'école car maintenant je prends le bus pour me rendre au collège mais elle m'attend et me fait la fête dès mon retour à la maison. Je me dis que j'ai de la chance de l'avoir et que jamais je ne voudrai revivre une telle expérience. Personne ne peut la remplacer, elle est unique et j'espère qu'elle vivra le plus longtemps possible à mes côtés.

Réponse:

La mort de ma chère maman :

C’était quand j’avais neuf ans, mon père et moi avions appris que ma mère avait un cancer à l’estomac. Au début, je n’avais pas compris, et puis ma mère m’a expliqué qu’elle devait aller à la clinique, pour se faire retirer un microbe. J’allais la voir tous les jours à la clinique, je faisais mes devoirs là-bas, je lui racontais ma journée, puis je rentrais avec mon père. Un jour, elle s’est fait opérer, cela a été dur pour elle. Ma mère était très fatiguée mais notre présence l’aidait à surmonter sa douleur.

Elle resta assez longtemps puis, un jour, on rentra à la maison. J’étais heureuse ! Mais, environ un mois plus tard, les médecins ont découvert que son cancer était revenu. Ma mère dut retourner à la clinique afin qu’elle soit réopérer. Cela n’a pas marché, les médecins n’ont pas réussi à tout retirer. Un jour, je suis arrivée à la clinique pour la voir, et j’ai été très étonnée de voir que tout le monde se mouvait devant sa chambre. Il y avait des gens que j’avais dû voir une fois dans ma vie, ma famille, et des amis. Je suis allée voir ma mère dans la chambre, elle était très mal en point, elle n’arrivait plus à parler, ni à bouger, car elle était trop faible, c’était horrible ! Les larmes me montaient aux yeux et commencèrent à couler. Ma grand-mère me dit de sortir, et me fit comprendre qu’il ne fallait pas pleurer devant elle. C’était là que j’ai vu mon père contre le mur… il pleurait à chaudes larmes. Et c’était la première fois que je le voyais verser des larmes. Mon père m’a dit que, ce soir-là, j’irais dormir chez mon oncle, puisque lui, il devait rester à la clinique.

Le lendemain matin, ma tante me réveilla. Elle avait les larmes aux yeux, elle me dit que mon père voulait me parler, il était au téléphone. Je répondis, il avait un voix douce et sanglotante, mon cœur battait très fort, quand il prononça la phrase qui me fit éclater en sanglots : « Dorothée, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que ta mère ne souffre plus ; et la mauvaise, c’est qu’on ne la reverra plus, car elle est avec les anges. » J’ai eu du mal à m’y faire, mais je n’ai pas eu le choix, comme beaucoup d’autres, puisque c’est ainsi qu’elle est faite la vie.