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Réponse :
Mon père était bucheron. Grand, costaud, la hache sur l'épaule, il montait dans les bois, parcourait les chemins à pied, sifflant à tue-tête, heureux de parcourir les forêts, doté d'un sens de l'orientation que j'ai toujours admiré pour enfin trouver la parcelle à travailler.
Analyser l'arbre sous toutes ses coutures, marquer les troncs, vérifier que les arbres voisins ne seront pas touchés par celui que l'on doit abattre, élaguer les petites branches, puis entailler un peu, entailler beaucoup , avec la hache puis avec la tronçonneuse.
Et, quand l'entaille devient suffisante, regarder l'arbre tomber, du bon côté, bien sûr. Quelle satisfaction dans son regard, le plaisir du travail bien fait.
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