Réponse :
M. Ollivier avait promis de me « suivre ». Je guettais son regard pendant les cours; il ne parlait que pour moi, j'en étais sûr; je croyais qu'il m'aimais, je l'aimais, quelques bonnes paroles avaient fait le reste : je devenais sans effort un assez bon élève. Mon grand-père grommelait en lisant les bulletins trimestriels, mais il ne songeait plus à me retirer du lycée. En cinquième, j'avais d'autres professeurs, je perdais mon traitement de faveur.