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En matière de sac à dos, il n'existe qu'une marque possible (les initiés et bons observateurs la reconnaîtront !) pour se fondre dans les sorties de collège et de lycée. Même le choix du coloris est codé Couleurs doucement délavées pour les filles - qui doivent évidemment en posséder plusieurs pour les assortir - et sombres pour les garçons. Pour les baskets, quelques marques centrales et quelques outsiders se partagent les 26 millions de pieds de collégiens et de lycéens à chausser Les fashion victims 1 sont partout. Dans les lycées de centres villes ou ceux des cités. Les jeunes Européens ressemblent aux Américains voire aux Asiatiques des pôle surbains et tous dépensent autant pour se vêtir. En moyenne 450 euros par année et par jeune de 11 à 17 ans ! Ce qui, multiplié par le nombre de collégiens, de lycéens et de grands du primaire, représente une jolie manne pour les fabricants. Car ces 450 euros ne sont qu'une moyenne souvent largement dépassée, lorsqu'il faut ici ou la un accessoire couture. Et c'est bien souvent le cas. Pour certains, le temps de la basket basique est maintenant révolu et a laissé place à la basket... rare. Oui, de collection. Idem pour le jean. La mode dépasse l'entendement parce qu'elle n'est pas une affaire de raison ! Par la marque, l'objet n'a plus rien à voir avec sa dimension utilitaire. Il est devenu un symbole marquant son appartenance en même temps que sa distance à un groupe. « Du point de vue économique, la marque doit doter le produit d'une valeur symbolique non mesurable qui l'emporte sur sa valeur utilitaire et d'échange. Elle doit rendre l'article de marque non interchangeable avec des articles destinés au même usage » expliquait André Gorz dans l'Immatériel (Galilée, 2003). Rien n'a changé mais tout s'est amplifié au point que l'affaire est devenue grave. Pour le jeune, la marque, le code vestimentaire symbolisent l'appartenance à un groupe. Pour le philosophe ou le politologue, cette conso-mania est le vecteur d'une pseudo-religion qui s'empare de l'univers de l'école dans lequel ces consommateurs en herbe évoluent. Le politologue Paul Ariès a démontré cette logique qui transforme les marques en dieux des cours de récré. « Cette soumission à la dictature des logos représente une véritable inversion du sacré et du profane A ; compréhension du texte B : donner un titre et justifier en vous appuyant sur ces champs lexicaux caractéristiques. pouvez vous m aider svp merci ​

Répondre :

Bonjour,

Ce texte dénonce  la consommation excessive des jeunes de produits de luxe, pour se démarquer   et appartenir à une communauté spécifique .

Il ne s'agit ni de confort, ni d'aspect pratique , mais bien d'afficher un logo  commercial.

L'embrigadement des jeunes par les marques .

une jolie manne pour les fabricants

a laissé place à la basket... rare.

elle n'est pas une affaire de raison !

symbole marquant son appartenance en même temps que sa distance à un groupe

une valeur symbolique non mesurable qui l'emporte sur sa valeur utilitaire et d'échange