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pourriez vous m'aider svp c urgnt svp

problématique: comment ce texte exprime t'il le lien entre sensations et sentiments?

introduction,
plan
développement,
une phrase de conclusion

merci d'avance !

I
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade. Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits, – la ville n'est pas loin,
A des parfums de vigne et des parfums de bière...

||
- Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon D'azur sombre, encadré d'une petite branche, Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche...
Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser. La sève est du champagne et vous monte à la tête...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser Qui palpite là, comme une petite bête... (...)​​​


Répondre :

Réponse : Le travail d'analyse

Les sensations :

- la vue : le soir, les cafés, la promenade (=l'allée des tilleuls), les lustres éclatants, un petit chiffon d'azur sombre = métaphore pour un coin de ciel), petite branche, étoile

- le bruit : cafés tapageurs

- les odeurs : les tilleuls, parfums de vigne, de bière

- le toucher : l'air est doux, le vent

Les sentiments : le bien être, envie de solitude, ivresse de l'instant, sentiment amoureux

Réponse à la question : Avec lyrisme et humour, entre sincérité et dérision, Rimbaud , ce poète de 17 ans, évoque une soirée et une rencontre furtive. Juin est le début de l'été et le poète l'évoque avec les sensations : la vue, l'ouïe, le toucher et l'odorat. Un adolescent poète parle de l'émoi d'un adolescent. On y trouve de la délicatesse dans les images, des nuances dans les sensations et surtout c'est l'occasion de montrer les sentiments de bien être, de solitude mais surtout d'ivresse et d'attente. Se trouvent ainsi mêlés les registres du lyrisme et de l'humour quand Rimbaud note "loué pour le mois d'août. Rencontre éphémère d'un poète qui lui non plus ne se prend pas au sérieux.