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Momo et madame rosa
Montre plus Dans le roman d’Émile Ajar (en réalité Romain Gary), La vie devant soi, l’amour qui lie le jeune Momo et la vieille madame Rosa leur permet de retrouver un sens à leur existence et de faire face aux épreuves de la vie : solitude, pauvreté, maladie. L’un échappe ainsi à la rue et l’autre au mouroir d’un hôpital. Cette histoire forte d’une solidarité entre deux générations, entre deux personnes que tout devrait opposer est aussi une image symbolique de la manière dont il nous semble désormais nécessaire de penser la retraite.
Celle-ci ne doit plus être considérée comme une mise sur la touche, comme un aboutissement ou, pire, comme la fin de la vie. Celui qui se retire de la vie professionnelle n’en devient pas pour autant « inactif ». Il garde son utilité sociale, il acquiert plus de temps pour réaliser ses projets et peut-être aussi pour s’ouvrir aux autres, pour agir dans la cité. Il a encore, pour de nombreuses années, « la vie devant soi ».
Mais cette espérance d’une seconde vie, pleine et entière, ne doit pas peser injustement sur les espoirs de ceux qui commencent la leur. Chacun, à chaque moment, a sa vie devant lui. Et le rôle d’une société moderne et de ses dirigeants – dont font partie aussi les chefs d’entreprise – est d’aider à ce que cette vie, encore une fois, ne soit pas subie, mais choisie.
Il nous faut sortir des solidarités virtuelles, inscrites dans les lois et les discours mais, en réalité, trop souvent inopérantes sur le terrain, parce qu’imposées d’en haut. Car la solidarité est une valeur qui ne peut rester vivante et efficace que si elle est portée par une autre valeur, tout aussi importante, la responsabilité.
Voilà j’espère que ça peut t’aider !
Montre plus Dans le roman d’Émile Ajar (en réalité Romain Gary), La vie devant soi, l’amour qui lie le jeune Momo et la vieille madame Rosa leur permet de retrouver un sens à leur existence et de faire face aux épreuves de la vie : solitude, pauvreté, maladie. L’un échappe ainsi à la rue et l’autre au mouroir d’un hôpital. Cette histoire forte d’une solidarité entre deux générations, entre deux personnes que tout devrait opposer est aussi une image symbolique de la manière dont il nous semble désormais nécessaire de penser la retraite.
Celle-ci ne doit plus être considérée comme une mise sur la touche, comme un aboutissement ou, pire, comme la fin de la vie. Celui qui se retire de la vie professionnelle n’en devient pas pour autant « inactif ». Il garde son utilité sociale, il acquiert plus de temps pour réaliser ses projets et peut-être aussi pour s’ouvrir aux autres, pour agir dans la cité. Il a encore, pour de nombreuses années, « la vie devant soi ».
Mais cette espérance d’une seconde vie, pleine et entière, ne doit pas peser injustement sur les espoirs de ceux qui commencent la leur. Chacun, à chaque moment, a sa vie devant lui. Et le rôle d’une société moderne et de ses dirigeants – dont font partie aussi les chefs d’entreprise – est d’aider à ce que cette vie, encore une fois, ne soit pas subie, mais choisie.
Il nous faut sortir des solidarités virtuelles, inscrites dans les lois et les discours mais, en réalité, trop souvent inopérantes sur le terrain, parce qu’imposées d’en haut. Car la solidarité est une valeur qui ne peut rester vivante et efficace que si elle est portée par une autre valeur, tout aussi importante, la responsabilité.
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