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Réponse : Claudine à l'école de Colette
Il est des paysages chers à notre coeur. C'est le cas du personnage de Claudine, alias Colette, qui nous propose un paysage d'enfance. Le relief de sa contrée est évoquée comme la couverture végétale. Ce qui semble dominer, c'est le rapport que l'écrivain entretient avec les bois. Quelles impressions demeurent de l'enfance quand on est adulte ? Des paysages ou des sensations ? Etudions d'abord les composantes de ce paysage pour aborder ensuite les relations que l'auteur entretient avec la nature.
Explications :
Le charme, le délice de ce pays fait de collines et de vallées si étroites que quelques-unes sont des ravins, c’est les bois, les bois profonds et envahisseurs, qui moutonnent et ondulent jusque là-bas, aussi loin qu’on peut voir… Des prés verts les trouent par places, de petites cultures aussi, pas grand-chose, les bois superbes dévorant tout. De sorte que cette belle contrée est affreusement pauvre, avec ses quelques fermes disséminées, si peu nombreuses, juste ce qu’il faut de toits rouges pour faire valoir le vert velouté des bois.
Chers bois ! Je les connais tous ; je les ai battus si souvent. Il y a les bois-taillis, des arbustes qui vous agrippent méchamment la figure au passage, ceux-là sont pleins de soleil, de fraises, de muguet, et aussi de serpents. J’y ai tressailli de frayeurs suffocantes à voir glisser devant mes pieds ces atroces petits corps lisses et froids ; vingt fois je me suis arrêtée, haletante, en trouvant sous ma main, près de la « passe-rose »4,
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