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Bonjour j’ai un devoir à rendre sur un poème et malheureusement je n’arrive pas j’aurais besoin d’aide s’ils vous plaît merci. Voici le poème :
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cœur transparent
Pour elle seule, hélas ! Cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
Les questions sont :
1: repérer les schématises syntaxiques du sonnet. Que met-il en valeur ?

2:Étudier les sonorités de ce poème. Quelles impressions laissent-elles au lecteur ?

Merci d’avance


Répondre :

Réponse :

1. Un sonnet est composé de deux quatrains et de deux tercets. Le vers utilisé a 12 syllabes, c'est un alexandrin.

Les rimes sont disposées selon le schéma :

abba abba ccd ede

Une seule phrase pour les deux quatrains.

Opposition entre les quatrains et les tercets :

- les quatrains parlent du rêve de la femme idéale

- les tercets interrogent et précise les qualités de cette idéale.

2. les sonorités :

assonance en "en/an", en, "ai"

allitération en "m" (son du verbe "aime") et en "S"

Explications :

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,

Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cœur transparent

Pour elle seule, hélas ! Cesse d'être un problème

Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,

Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.

Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore,

Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,

Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a

L'inflexion des voix chères qui se sont tues.