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Sand fonde La Revue indépendante, prend une position de plus en plus engagée, affiche des opinions ardemment démocratiques, va jusqu'à se dire « communiste ». Elle publie Horace (1841), le grand cycle de Consuelo (1842-1844), fresque immense et foisonnante, et ses romans dits socialistes, qui posent au siècle des questions qu'il n'a pas résolues sur la propriété, les rapports du capital et du travail, les associations de travailleurs. La grande idée du progrès moral de l'humanité domine son œuvre. Elle est liée avec la plupart des têtes pensantes de la démocratie (Leroux, Barbès, Blanc, Lamennais, Cavaignac), avec des révolutionnaires étrangers (Mazzini, Bakounine). Elle patronne les écrivains prolétaires de qui elle attend un renouvellement et un enrichissement de la littérature. Aussi accueille-t-elle les journées de février 1848 avec enthousiasme. Elle se lance dans l'action, fonde un journal, rédige de nombreux écrits de propagande, conseille Ledru-Rollin dans la coulisse. Mais les journées de Juin vont casser les ailes à son beau rêve de république « dure et pure ».
Profondément désabusée, elle se réfugie à Nohant. La réaction ayant le dessus, la presse est muselée. Sand reprend la plume pour une série de romans dans un genre déjà abordé avec La Mare au diable (1846), qu'on groupe sous le nom de romans champêtres, ses « Géorgiques », et poursuit la rédaction de ses Mémoires (Histoire de ma vie, qui paraîtra en 1854-1855). Après le coup d'État, elle ne se rallie pas à l'Empire, comme on l'a écrit un peu légèrement, mais s'emploie avec courage et obstination à arracher des victimes à la persécution antirépublicaine. Une grande fièvre de créations théâtrales marquera sa maturité (vingt-cinq pièces créées sur des scènes parisiennes).
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