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la vie d'un enfant kabyle entre pauvreté, solidarité, dans un village. ... C'est à Tizi qu'a vécu le narrateur, Fouroulou Menrad, qui revient sur son enfance et son adolescence dans cette Kabylie belle et séditieuseDans cette brève étude, notre objectif est de démontrer que la « thématisation » de l’école française, dans le contexte de la société kabyle pendant la colonisation, est pour le moins ambivalente dans Le Fils du pauvre de M. Feraoun. Du point de vue de sa représentation en tant que fait culturel, l’école française est bien décrite comme un « rite de passage » (en soi), selon la conception d’A. Van Gennep. Mais ce rite, tel que vécu par l’initié Fouroulou, en chacune de ses trois étapes, n’est pas accompli dans sa plénitude parce qu’il n’est pas soutenu par l’acte de foi sur lequel repose tout rite de passage. Pour saisir le sens de cette attitude de Fouroulou Menrad/Mouloud Feraoun, nous avons convoqué la notion de « rite d’institution », forgée par P. Bourdieu pour mettre l’accent sur la fonction sociale du rite de passage. Nous concluons sur le peu crédit à accorder à la thèse de « Mouloud Feraoun assimilationniste », « fervent adepte de l’école française ».
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