En juin 1791, le roi Louis XVI tente de fuir. Il est arrêté à Varennes. Convaincu qu’il tente de trahir la france, le peuple parisien le renverse le 10 aout 1792. En septembre, la Première République est proclamée. Face à la guerre des états voisins et aux menaces intérieures, la « patrie en danger » prend des mesures radicales : c’est la Terreur.
Le 10 aout 1792, alors que la France est en guerre contre l’Autriche et la Prusse, le peuple parisien s’empare du château des Tuileries. Le roi est arrêté ; le 22 septembre 1792, la République est proclamée.
En 1793, la France est envahie par ses ennemis européens, tandis que les royalistes se révoltent dans l’Ouest et le Midi. Au même moment, les députés de la Convention se divisent entre « Girondins » et « Montagnards ». Les Girondins sont arrêtés, mais plusieurs départements les soutiennent et entrent en guerre contre la Convention.
Pour faire face à ces menaces, les Montagnards, dirigés par Robespierre, font voter des lois d’urgence : c’est la Terreur (loi sur les suspects, exécutions de masse dans les départements révoltés, principalement en Vendée). La terreur prend fin progressivement au cours de l’année 1794, avec la victoire des armées de la Convention et l’élimination de Robespierre.
