Répondre :
Bonjour,
A une passente
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Baudelaire
Les Fleurs du mal, 1857
1. Ou et quand se passe la scène ? Justifiez
La scène se passe le soir dans une rue. C'est dis dans le poème ("la rue assourdissante..." vers 1) Et au XIX siècle (1857)
2. Quelle image le poète donne-t-il de la femme rencontrée ? Justifiez
Le poète donne comme image, une femme longue et mince. Mais aussi très joli.
3. Comment se présente-t-il lui meme ? Justifiez
Il se presente en tant que buveur, alcoolique, peut être même joueur. (" Moi, je buvais, crispé comme un extravagant" vers 6)
4. Quelle vision de l'amour ce poème donne-t-il ? Justifiez
Ce poème donne un vision de l'amour du poète envers la femme rencontrée. Il exprime en effet sont amour envers cette femme mystérieuse qu'il décrit.
Voilà, j'espère avoir pu t'aider et que c'est mieux que ma réponse precedente. Bonne fin de journée à toi!
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